Descriptif et analyse d'un cas de harcèlement généralisé.
Il existe de plus en plus de cas de harcèlement connu au sein des entreprises, depuis ces dernières années. Bien que cette question sur le harcèlement et la définition de ses limites soient longuement discutées, il arrive encore que certaines entreprises ne souhaitent pas en entendre parler.
Ce cas ci-dessous est un cas intéressant car il met en lumière comment nos valeurs françaises, en l’occurrence, ne pas dénoncer, viennent entraver une saine justice. Ou comment toute une équipe fait front au côté du harceleur. Les drôle de questions posées sont :
● Comment se défaire d’un dossier de harcèlement qui entâche tout le monde ?
● Comment gérer ce genre de scandale si ce n’est en accusant ceux qui accusent !?
Dans le milieu de la police, une femme se confie à son collègue (un homme de 42 ans, gardien de la paix) car elle subit malheureusement à plusieurs reprises des harcèlements sexuels. Lorsqu’elle a voulu porter plainte, elle lui a demandé de témoigner et il a bien sûr accepté sachant ce qu’il se passait et surtout pensant au fait qu’il aimerait que quelqu'un le fasse pour ses filles si cela devait, par le plus grand malheur, leur arriver.
On ne balance pas.
Hors, dans l’encadrement d’une institution comme celle de la police, il est très mal vu qu’un collègue balance, qu’il soit victime ou témoin d'une scène. Bien que cela soit paradoxal avec le métier qu’ils exercent et le fait de devoir représenter l’ordre, la trahison n’a pas sa place au sein de la police.
C’est alors que l’acte de ce policier, que nous appellerons Sébastien, va devenir la raison de son propre harcèlement au sein de la police. Il sera décrit par ses collègues comme un "traître", ses collègues ne voudront plus lui adresser la parole ou ne plus faire équipe avec lui. Il va progressivement subir un réel isolement au sein de son travail.
Ça s’accélère.
Malheureusement ce harcèlement moral ne s’arrêtera pas là, sa hiérarchie décide de lui trouver un nouveau bureau où il a été envoyé à la suite d'une réorganisation des services. De plus, les personnes protégeant le harceleur commencèrent à menacer Sébastien. Des photos de leur collègue(qui ?) à moitié nu étaient partagées sur un groupe et il lui était demandé régulièrement s’il n’était pas “une pédale” pour ne pas avoir envie de bander devant ça.
Sébastien subit alors tellement d’injures et de harcèlement en plus de son isolement qu’il demandera sa mutation, ne supportant plus d’être puni d’avoir fait son boulot.
Mauvaise cohésion d’équipe.
Tout comme le cas précédent, celui-ci met en avant le souci d’une mauvaise cohésion d’équipe dû à un ascendant hiérarchique qui ne protège pas. Les barrières de travail n’ont pas été respectées et ce cas a été caché par les supérieurs qui ne souhaitaient pas s’impliquer dans les relations de travail de l’équipe. Ces relations étaient le reflet alors de l’ensemble de leur entité et ils ne souhaitaient pas rendre cela visible.
C’est pourquoi nous avons développé une application au sein de laquelle les apprentissages posent une ligne COMMUNE et CLAIRE à TOUTE l’entreprise pour des interactions saines, vertueuses sur les questions de civisme relationnel.
Les réflexes créés par l’application :
1° Maturité relationnelle pour un comportement irréprochable sur les questions H/F, inclusion, genres.
2° Pacification en cas de dérive en outillant chacun sur les MOTS/PHRASES, les comportements, les aides mises à disposition si détection de situations de harcèlement, sexisme.
3° Entraide en cas de maladresse, cohésion.